lundi 24 décembre 2012

[Test] Family Guy : Back to the Multiverse (PSN)

Salut à tous, pour cette nouvelle entrée, je vous propose un article assorti d'une vidéo afin de tester le tout premier jeu des Griffin sur une console HD.
Voici donc un double test, un audio-visuel pour vos mirettes et vos oreilles, et un autre totalement écrit et à part entière pour votre lecture du soir (ou alors c'est parce que vous aimez pas ma voix, mais dans ce cas-ci je n'en tiendrai pas compte, bande de vilain).




Family Guy : Back to the Multiverse est tiré de la série du même nom, mais plus connue en France sous le nom de "Les Griffin" pour faire une présentation assez courte, il s'agit ni plus ni moins d'une sorte de copie des Simpson, mais avec un humour beaucoup plus tranchant et qui ne plaira pas sans doute à tout le monde. Pour ma part, j'ai longtemps préféré les petits bonhommes jaunes et Homer, mais aujourd'hui ma préférence va chez la série de Seth MacFarlane.
Passons cette petite parenthèse personnelle, il est grand temps d'entrer dans le vif du sujet, ce jeu se base sur le premier épisode de la saison 8, intitulé d'ailleurs "Back to the Multiverse" dans lequel Stewie (le petit dernier de la famille ayant un petit côté savant fou) et Brian (le meilleur ami de Peter Griffin, c'est à dire son chien) voguent à travers différentes dimensions à la poursuite de Bertram, (le rival de Stewie pour faire simple) qui veut monter une armée afin de détruire Quahog.
Certes, ce n'est pas le scénario de l'année, mais la série n'a jamais été regardée pour l'intrigue des épisodes, mais plutôt pour l'avalanche de gags en tout genre que parsèment les vingtaines de minutes de chaque aventures.


Lui tirer dessus serait vraiment honteux, mais ne rien lui faire serait honteusement discriminatoire ! 


Graphiquement, le jeu n'est pas vraiment ce qui se fait de mieux sur console HD, mais le titre se rattrape grâce au nombre important de clin d’œil que l'on peut dénicher à travers les décors, cela va du simple comme le bar où traine Peter, jusqu'à l'affiche des canards boiteux.
Le jeu souffre d'un aliasing parfois désagréable, et je n'ai pas compris le délire de l'animation hachée des cinématiques, c'était peut-être sensé faire un clin d’œil à l'animation du dessin-animé, mais j'ai trouvé cet effet un poil loupé, dommage.
Bien entendu, tous les personnages sont reconnaissables au premier coup d'oeil, et ça tombe bien, ils sont presque tous là ! On retrouve donc de Peter jusqu'à Joe et Quagmire, en passant par le père de Lois (oui, je n'arrive pas à taper son nom, y'a trop de lettre dedans) !

Au niveau de la bande-son, c'est également un véritable régal pour nos oreilles, on retrouve bien évidemment les doublages officiels de la série-animée avec entre autre Seth MacFarlane, et les dialogues sont de nombreux clins d’œil à la série, on pourrait critiquer en disant que le jeu se contente trop de reprendre les blagues plutôt que d'essayer d'innover, mais bon, quel plaisir de revoir certains runnin' gag durant les cinématiques, comme le bobo au genou, la chanson "Surfin Birds" ou encore Stewie et sa voix parfois féminine.
Le titre est disponible uniquement en V.O (ce qui n'est pas un inconvénient) mais sous-titré uniquement en anglais, anglophobe s'abstenir. Il y a beaucoup de terme bien américain qui sont parfois bien difficile à traduire sur le coup.
Bref, sur le point de la bande-son, c'est du tout bon, vous ai-je dit que les musiques provenaient directement du dessin-animé et que nous avons droit à l'introduction habituelle des Griffin pour bien commencer le jeu ? Non ? Et bien maintenant vous le savez !


Le menu principal du jeu reste quand même bien fait, une chose de plus en plus rare de nos jours.


 Côté Gameplay, le jeu se veut très classique, on contrôle deux personnages, on a une barre de vie, on a des armes, des objets limités procurant différentes aides, comme Joe Swanson, le produit vomitif ou encore l'incroyable bonhomme gonflable à bras ondulants, etc... même si ces derniers se veulent inédits de par leur forme et leur clin d'oeil à la série, ça reste du classique quant à leurs utilisations (Joe vous aide en tirant sur les autres, le vomitif paralyse les ennemis, etc..).
Dans le mode solo, nous pouvons interchanger entre  Brian et Stewie, mais sachez que cela ne régénère pas la barre de vie de l'autre personnage, ce qui peut paraître paradoxal à cause d'une jauge de santé commune.
De toute façon il n'y a pas trop à s'inquiéter, les objets de soin réapparaissent assez vite, et l'I.A des ennemis est parfois assez faible (beaucoup se retrouveront bloqués contre un mur, ou nous regarderont pendant qu'on leur tire dessus).
On pourrait regretter une certaine répétitivité dans le jeu, durant les 10 missions, on se contentera, ou presque, de tirer sur les différents ennemis qui peuplent les dimensions que nous explorons.
Des variations dans le gameplay, il y en a, mais généralement elles ne resteront pas dans toutes les mémoires, certaines sont anodines, d'autres un peu dures à prendre en main. Soulignons un effort pour varier les boss, ce qui marche plutôt bien mais sans plus encore une fois, les variations restent trop faiblardes pour que l'on puisse crier au génie, mais elles ont le mérite d'exister.
Enfin, pour terminer, si vous mourrez, vous perdrez un peu d'argent, ce qui n'est pas vraiment pénalisant, car les ennemis tués resteront six pieds sous terre.

Pour en terminer avec les critères, passons à la durée de vie, le jeu en lui même est court, les 10 missions se finissent en environ 7 heures, comptez un petit peu plus en fonction des objectifs secondaires, assez visibles au début mais très bien cachés dans des stades plus avancés du jeu.
Le mode multijoueur reste quant à lui assez anecdotique, car non seulement on ne peut y jouer qu'à 4 :maximum, mais en plus il n'est pas possible de jouer en ligne, on a donc un multi à l'ancienne, comme on dit.
Il reste le mode challenge, proposant des défis sympathiques, comme prendre en photo des filles à travers une fenêtre avec Quagmire ou encore abattre des amishes en épargnant les civils... Mais il y a un problème de difficulté car le jeu vous propose de jouer en coop, mais ne prend pas en compte le nombre de joueurs dans une partie, pour faire simple : il y aura autant d’objectif à accomplir si vous êtes seul ou avec un ami, ce qui fait que certains sont très durs en solo, et incroyablement facile en co-opération.


Le premier boss reste classique, mais ce ne sera pas le cas du reste du bestiaire qui vous attend dans les autres dimensions...


Au final, Family Guy Back To The Multiverse est loin d'être un mauvais jeu, les doublages et même la bande-son devrait facilement envoyer n'importe quel fan des Griffin au septième ciel, le jeu reprend plusieurs blagues de la série et sait les utiliser au bon moment et ne se contente pas de les balancer au hasard. Mais ce n'est pas non plus le jeu du siècle, son gameplay, bien que sympathique, reste trop basique pour pouvoir rivaliser avec les gros hits de fin d'année, le jeu risquait même d'en devenir répétitif, mais il se fait sauver par sa courte durée de vie, ce qui est assez rigolo quant on y pense.
Le jeu est disponible à 30 € sur le Playstation Store jusqu'au 9 janvier 2013, ce qui vous laisse une marge pour réfléchir à son achat, mais je vous conseillerai de passer par l'import, Family Guy étant disponible en version boîte en Angleterre et en Belgique aussi je crois.
Pour terminer je ne le conseille vraiment qu'au fan de la série, car le jeu mise tout sur les gags et les clins d’œil à la série, le reste ne vaut pas que l'on jette autant d'argent dans le dématérialisé, Family Guy reste trop gros pour un jeu PSN, mais trop "maigre" pour être un jeu en boite vendu à 60 € voilà qui est dit !


Les plus :
  • La bande-son excellente
  • Les gags bien utilisés 
  • Un jeu réservé aux fans
  • Un gameplay sympathique...

Les moins :
  • ...Mais qui reste trop léger
  • Un jeu plutôt court, et le multijoueur sans grand intérêt
  • Un jeu réservé au fan (trop de délires liés à la série pour qu'un nouveau venu puisse en profiter pleinement).
  • On remercie Activision pour la version boite indisponible en France, et vous avez un petit coucou des joueurs Xbox aussi...

samedi 1 décembre 2012

[Anime] Another, la critique ! La critique !

Pour cette nouvelle entrée, j'ai décidé de vous parler d'un nouvel anime japonais qui m'a pas mal plu, et je vais donc vous en parler.



Alors il s'agit d'Another, un manga de Ayatsuji Yukito paru en 2010 pour la version papier, l'anime est donc plutôt récent.
On commence donc par l'histoire, ça se passe donc en 1998 dans un village nommé Yomiyama, c'est ici qu'un jeune garçon nommé Kouichi Sakakibara se fait transférer en Troisième 3. Donc pour le moment ça se passe plutôt bien, sauf qu'il apprendra assez vite que cette classe n'est sûrement pas comme les autres.
En effet, une terrible malédiction s'abat sur les élèves de la 3°3 depuis plus de 26 ans, après la rentrée, un élève meurt par mois, dans des circonstances plus ou moins violentes.
Pas de bol, on va dire, sauf que Kouichi va vouloir en savoir plus, en parlant avec Misaki Mei, une jeune fille borgne qui reste tout le temps seule, ce que le reste de la classe n'a pas l'air d'apprécier...

Allez, j'en dis pas plus sur le scénario principal, l'anime est suffisamment assez court et m'attarder sur ce point là risque fort de vous révéler des éléments d'intrigues ! 
Côté dessins, c'est du très propre, les personnages sont bien faits, c'est bien détaillé dans l'ensemble, et puis y'a pas énormément de censure, mais il y en a.
Si vous avez lu la version papier avant de vous jeter sur la série, vous devriez remarquer que les personnages ont subit un relooking plus ou moins prononcé, sans doute pour répondre aux critères actuels des animes modernes (Ex : rallongez moi ces cheveux, ils sont trop court).
Personnellement, je me suis jeté directement sur l'anime, et pas mal de scènes ont étés quelque peu modifiée, je pense notamment à la scène finale, mais je ne sais pas laquelle des deux restent la meilleure, n'ayant pas pu comparer entièrement l'original et l'adaptation.
La bande-son est quant à elle tout aussi réussi, elle s'adapte bien aux situations, le doublage japonais est de qualité (comme toujours, oserais-je dire) et l'opening est très réussi.



Comme je le disais plus haut, l'anime n'est pas trop long, il dure une petite douzaine d'épisodes, généralement ce n'est pas vraiment un défaut, vu que durant ces quelques heures, j'étais scotché devant mon écran, et c'est le plus important !
Les points forts du manga sont tout d'abord le personnage de Mei, bien mystérieux comme je les aime, le héros Kouichi reste très correct (il pleure pas tout le temps lui, dans tes dents Yukiteru ! ) et les autres élèves qui l'accompagnent durant sa quête de vérité ne sont pas loupés. Par contre, ils ne sont pas non plus réellement développés, mais c'était obligé vu la longueur totale de l'anime.
Ce manga comporte également des scènes plutôt violentes, les morts sont assez marquantes et se situeront généralement à la fin d'un épisode pour bien nous donner envie de regarder tout de suite le prochain, un procédé qui marche plutôt bien ici !
La première est vraiment dure, et une autre m'a également beaucoup marqué tant elle était violente, dans un style général, j'ai trouvé ça plus gore que Mirai Nikki.

Passons donc aux défauts maintenant, si l'histoire est agréable à suivre et que le mystère de la malédiction nous laisse sur une bonne conclusion, ce n'est pas le cas des toutes dernières minutes de la série.
Sans trop spoiler, je la trouve, non pas bâclé, mais coupé en plein milieu, pour plaisanter, j'aime bien la comparer avec certaines de mes dissertations auxquelles je n'arrive pas à trouver de conclusion, "j'ai fini d'expliquer le principal, j'ai pas de conclusion, voilà !".
C'est un peu ce que je me suis dis, d'un autre côté, ça permet de relancer une suite (et dans ce cas-là, je pense qu'il est possible d'en faire réellement une) mais il n'empêche que j'ai été déçu de cette fin proposée. Celle de la version papier reste semblable mais plus mystérieuse.
Autre petit défaut, dans les premiers épisodes, on aura droit quelques fois à une image de poupée entre deux séquences, alors je ne sais pas du tout pourquoi les auteurs ont voulu mettre ça, mais je n'ai pas du tout saisi l'intérêt, ni vraiment utile, sans pour autant être réellement gênant.


Au final Another reste un très bon anime, très sympathique pour les gens qui recherchent un manga avec une bonne énigme, et assez court, ce qui est un avantage pour les personnes qui n'ont pas le temps de regarder 300 épisodes, on se lance, on comprend la fin, on risque tout de même d'être déçu par la conclusion finale (ce qui se passe après en gros) mais il faut dire que nous sommes réellement plongé dans l"intrigue, et ça, ça reste le principal.

Allez hop, je le range dans la catégorie d'"Anime à acheter si un jour ils sortent le DVD (ou Blu-Ray) en France" aux côtés de Mirai Nikki et d'Higurashi no naku koro ni !