jeudi 26 juillet 2012

Test : Kingdom Hearts 3D [Dream Drop Distance]

Aujourd'hui je vais donc vous faire le test du dernier Kingdom Hearts sorti en date : le Dream Drop Distance, alias Kingdom Hearts 3D sur Nintendo 3DS.


Pour ceux qui ne connaissent pas la série (qui vient de célébrer ses 10 ans récemment), c'est une licence qui mélange habilement les univers de Disney et de Square Enix, le tout saupoudré de nouveaux personnages entièrement inédits permettant de sceller cette fusion. Les premiers et deuxièmes opus parlent du voyage de trois personnages, Sora, Donald et Dingo en croisade contre les sans-cœurs, grâce à une arme spéciale : la Keyblade.
La trame principale concerne le combat du héros, Sora, contre Xehanort. En gros ce dernier veut provoquer une guerre entre plusieurs Keyblade pour créer une arme surpuissante, la X-Blade.
Difficile de prendre efficacement le train en marche, si seulement 2 opus sont sortis sur console de salon, (sur PS2 plus précisément) une tout autre pléiade sont apparues sur les consoles portables, comme Chain of Memory sur GBA, 358/2 Days et plus tard Re: Coded sur DS  et enfin Birth by Sleep sur PSP.
Autant dire que pour suivre la série, il faut être bien équipé, heureusement, cet opus nous propose durant notre avancé des résumés très complets de tous les opus de la licence. Ouf.
Après personnellement, j'ai vraiment du mal à saisir certains dialogues, les trucs sur les cœurs, l'esprit, les liens, c'est très compliqué à saisir au bout d'un moment. (Par exemple, même si j'ai compris la trame de Birth by Sleep, j'ai vraiment eu du mal avec toutes les subtilités des dialogues, où alors c'est parce qu'ils sont brouillons, mais j'ai vraiment l'impression qu'on s'y perd parfois avec certaines explications, comme l'histoire du cœur de Ventus).
Maintenant que cette longue intro est terminée, commençons avec le test de l'opus 3D !


 La cinématique d'introduction est vraiment belle sur tous les points, un régal pour les yeux et les oreilles !

Cet épisode veut se situer directement après le II, Sora et Riku ont vaincu Xemnas, le chef de l'Organisation XIII, et se prépare désormais à obtenir leur symbole de maîtrise de la Keyblade (vu qu'ils ont obtenus la leur un peu à l'arrache). Malheureusement pour eux, l'épreuve sera un peu inédite car afin de se préparer contre l'attaque de Xehanort, ils vont en profiter pour ouvrir sept serrures endormies. Comme leur nom l'indique, ces serrures se situent dans le monde des rêves, et c'est là où devront aller les deux héros.
Pour pimenter un peu les choses, ils vont également reprendre une apparence plus juvénile afin de recommencer à zéro leur apprentissage (hop, comme ça on justifie les stats à zéro dans un RPG, aha ! Pas con).

Pour en terminer avec l'histoire du jeu, il faut dire qu'à l'instar des opus sur portable, la narration se focalise surtout sur l'histoire de Kingdom Hearts, et non pas des mondes Disney que nous visiterons. Ces derniers sont même vu un peu à la va-vite, contrairement aux opus PS2. Ceci dit l'opus a au moins le mérite de faire avancer l'intrigue principale et de préparer le terrain pour un éventuel troisième opus.
Par contre, on retrouve d'entrée de jeu ces explications brouillonnes, comme cette histoire d'univers parallèle dans lequel sont Sora et Riku, heureusement, c'est plus ou moins bien expliqué sur la fin.

Avant de discuter Gameplay, commençons par les graphismes et les musiques. Graphiquement, c'est très très beau, la 3DS nous montre ce qu'elle a dans le ventre et ça fait plaisir à voir, c'est aussi beau, voire plus, que l'opus PSP, on ressent bien la 3D avec son effet de profondeur, et on savoure d'autant plus chaque cinématiques. Notons quand même quelques ralentissements quand le nombre d'ennemis et d'attaques sont un peu trop nombreux, mais rien de bien vilain tout de même, car ces deniers sont assez rares (personnellement j'en ai eu qu'un seul de bien visible durant 20 heures de jeu). Et côté Aliasing, il n'y a pas vraiment à se plaindre, dans le feu de l'action nous sommes très peu gêné par les petits pixels de trop (ou absents).
Niveau musiques on retrouve certains thèmes du II, durant quelques phases importantes, avec son lot de reprises tout aussi bien faites, et pour le reste c'est très bon, musicalement parlant, c'est un jeu dont il faut jouer avec soit le volume à fond ou alors un casque sonore afin d'en profiter un maximum, mention spéciale sur le niveau Symphonie des Sorciers, inspiré de Fantasia, dont bien des thèmes classiques ont étés repris pour le plus grand bonheur de nos oreilles.
Le doublage est en anglais, au grand désespoir des anglophobes, et même si l'on regrette le doublage français qui était très bon sur PS2, on s'en passera.


 Les cinématiques sont vraiment très belles elles aussi !


Maintenant rentrons dans le pif du sujet, parlons Gameplay.
Si vous avez joué à Birth by Sleep, vous ne serez que très peu dépaysé, Square à sans doute dû trouver son gameplay de prédilection pour sa série, on retrouve donc un Journal de Commande (JdC), avec ses emplacements déblocables au fil de notre avancée, dans lequel on mettra des attaques, comme des estocades, ou encore des sorts plus classiques, tel que Brasier, ou même encore des objets pour se soigner.
Bref, en dehors des objets, les attaques et sorts sont utilisables à volonté, mais il faudra attendre que la commande se recharge avant de pouvoir lancer une nouvelle slave. Ce temps de récupération dépend de la puissance de l'attaque.
Si BbS avait ses Commandes (sortes de phase durant lesquelles le personnage avait de nouveaux coups dévastateurs) et ses D-Links (un peu comme les invocations de Kingdom Hearts I et II), 3D a ses Esprits.
Quoi que c'est donc ? Et bien ce sont des familiers, créé à partir des objets que l'on obtient en abattant des Avales-Rêves (les ennemis de base venant remplacer les Sans-Cœurs dans cet opus) et qui non seulement nous aident durant nos combats, comme le ferait si bien Donald et Dingo, mais en plus nous permettent d'obtenir deux sortes de bonus.
Premièrement, les Esprits vous permettrons d'obtenir des compétences, qui peuvent aller d'un bonus de point de vie jusqu'à un coup supplémentaire durant vos combos, mais aussi de nouvelles attaques pour votre JdC. Si ces dernières se révèles très utiles et dévastatrices, les premières citées se révèlent pour la plupart assez anecdotiques (à quelques exceptions près). Enfin, j'ai cette vague impression que le système de combat, de manière générale, se trouve être un peu moins fourni que sur BbS.
Ensuite, les Esprits ont une seconde jauge, qui une fois pleine, vous permet de fusionner avec, les effets dépendent bien évidemment de l'Esprit concerné par la fusion, mais aussi du personnage qui l'effectuera. Avec Sora, nous déclenchons une attaque combinée, similaire au D-Link de BbS, tandis qu'avec Riku, il sera possible d'absorber complètement l'Esprit afin de pouvoir effectuer de nouveaux coups, à l'instar des Commandes de BbS, d'ailleurs, si vous avez joué à l'épisode PSP, certaines fusions de Riku vous paraîtrons familières.
En tout il y a 45 Esprits à créer, ce qui est tout à fait honorable pour se créer son équipe de rêve... D'Avale-Rêves  (elle était facile celle-là, j'avoue), en sachant que vous pouvez en prendre jusqu'à 3 en même temps, avec un en réserve pouvant venir en remplacer un autre à tout moment grâce à l'écran tactile.
Votre équipe permettra d'activer les compétences reliés à ces Esprits, ce qui veut dire que non seulement les Esprits vont modifier le style de combat des alliés, mais aussi du joueur, mais d'une façon un peu plus légère.
Ainsi, si vous avez un faible pour les sorts de feu, il vaut mieux être accompagné par un Esprit ayant des préférences pour cet élément en vous offrant des boosters feu.
Pour en finir avec ces Esprits, il est possible via le menu adéquat de s'occuper d'eux, les caresser avec le stylet, les nourrir, tout ça permet de les faire monter de niveau, mais aussi de débloquer des compétences grâce à un arbre de compétence prévu à cet effet.


Un exemple des fusions de Sora, proposant une sorte de jeu musical avec cet Esprit...

En dehors des familiers, parlons des deux personnages jouables, Sora et Riku, à la différence de BbS, il faudra alterner entre les deux protagonistes de façon régulière, et alterner entre les deux héros n'est pas obligatoire : il est forcé, c'est en effet le but de la jauge de passage, une fois pleine, le jeu vous oblige de passer à l'autre personnage !
Et ce même contre les boss et autres événements faisant avancer l'histoire, sachez que si un Passage se fait durant un boss, une fois que vous retournez sur votre personnage, il faudra reprendre l'affrontement à zéro.
Gênant ? Il faut avouer que oui, mais si vous arrivez à gérer votre temps et à bien interpréter cette nouvelle barre, elle devient moins contraignante (puis il existe un objet à bas prix qui permet de la vider un peu).
Entre 2 passages, il est possible de donner des compétences de soutien à l'autre personnage grâce à des petites gouttes que l'on obtient en vainquant des monstres. Cela peut aller à un bonus d'attaque jusqu'à une jauge de passage se remplissant moins vite, autant dire qu'il est profitable de garder en main un personnage plutôt que de changer tout de suite.
L'autre nouveauté concerne l'action Fluidité. Si KH II avait sa commande Réaction, 3D a son propre système. Cette dernière consiste à se servir d'un élément du décors, tels que les murs ou les poteaux, afin de se déplacer plus rapidement et d'effectuer des contres-attaques puissantes. Une fois que notre personnage s'entoure d'une aura violette, autant dire qu'il devient très rapide, et cela apporte pas mal au gameplay qui devient un peu plus nerveux que d'habitude (mais pas trop non plus).
Toujours en lien avec le décors, nous avons à notre disposition l’Altération de Réalité, une commande qui permet d'utiliser un élément du décors ou un ennemi afin de faire plus de dégâts. Ses particularités sont que cette commande se fait via l'écran tactile de la console, mais aussi que ses effets et sa mise en place change selon le monde, un ajout sympa, surtout face aux boss !

...Et voici un exemple de fusion de Riku, lui offrant de nouveaux coups impressionnants.


Au niveau des défauts de ce système de jeu, il faut dire que le principal défaut du JdC est le même que sur BbS, il rend le jeu plus facile que les précédents, en effet, il vous suffit d'y fixer 2 ou 3 commandes Soin X pour être tout beau, et le fait que la seule entrave est le temps de rechargement (pouvant être diminué par des compétences adéquates), n'est pas suffisante comparé à une action nous vidant toute notre magie, comme sur le II.
Quant à la commande fluidité, elle ruine les séquences de plates-formes du soft, en effet, les plus malins d'entre-nous peuvent profiter d'un mur pour "escalader" une surface et ainsi voler indéfiniment en utilisant un Wall Jump.
Ensuite, je trouve que les boss sont de moins en moins inspirés, je sais que c'est un opus portable, mais quand on se rappelle des boss du II qui avaient leur stratégies, et leur période où il fallait esquiver plutôt que de frapper. Dans le 3D, je me contentais de frapper à 90 % du temps, et quel que soit le boss, même ceux insensibles aux coups. Le manque de la commande Réaction y est pour beaucoup. Et c'est le cas aussi pour leur look, dans les univers Disney, le nombre de boss inédit ( à comprendre par un combat contre le méchant principal de l'univers que nous visitons où bien un méchant tiré de l'univers de Kingdom Hearts, comme un membre de l'Organisation XIII par exemple) se compte sur le doigts d'une main.
Pour en terminer avec les défauts, je trouve que l'histoire est mal répartie, lorsque nous visitons les mondes, j'ai eu cette impression que Riku s'est fait avoir par rapport à Sora, si dans certains cela ne se voit pas des masses (comme pour Tron par exemples) dans d'autres c'est carrément flagrant ! (Le pays des Mousquetaires, Sora dispose de plus de 8 zones tandis que Riku 4 !)
Heureusement, ce dernier se rattrape (un peu trop) sur la fin, mais il faut savoir que le nombre de zones qu’explorera Riku ne sera jamais égal ou supérieur à Sora.
Et c'est pareil pour l'histoire, Riku agira toujours dans l'ombre de Sora, même si cela est logique vu le caractère des personnages respectifs, c'est un peu dommage de ne pas plus profiter du second héros.


Même si les minis-jeux ne sont pas obligatoires, sachez qu'ils permettent de faire monter les compétences de vos Esprits plus rapidement et de façon amusante.


Terminons-en avec la durée de vie, le jeu se fini en 20 heures en ligne droite, ce qui est plutôt raisonnable pour un Action-RPG sur portable, même si le principal défaut de cet opus se trouve sur le nombre très limité de monde, qui de plus sont parfois repris du I et du II, c'est également un frein sur le Leveling, car une fois passer le niveau 50, presque aucun adversaire lambda ne fera le poids face à vos héros.
Ensuite, j'ai été déçu du mode Colisée, même si le concept est sympa, en proposant des combats de monstres avec des cartes à déployer à l'écran tactile, il reste bien moins fun  que sur BbS ou que les Colisée de l'Olympe du I et II.
Un petit mode en ligne proposant de la coopération comme sur BbS n'aurait vraiment pas été de refus !


Pour en terminer avec ce test, je dois dire que je ne suis pas déçu de ce Kingdom Hearts, même si il se révèle moins complet que ses prédécesseurs, il s'en sort bien pour un opus non-prévu à la base. Le nouveau gameplay est sympa, il ressemble beaucoup à celui de BbS, mais je ne regretterai pas les commandes Fluidités et Altérations face à la commande Réaction tout de même !
Enfin, le 3DS Circle Pro n'est pas obligatoire, mais agréable pour déplacer la caméra, mais aussi à locker ou encore activer l'Altération du Réel avec une seule touche !



Les Plushes :

- Un Kingdom Hearts de bonne qualité sur portable
- La gestion des esprits
- Le système de combat de BbS toujours aussi génial
- Graphismes et sons au top

Les moinshes :

- On nous avait habitué à voyager un peu plus
- L'ambiance Disney n'est pas seulement écartée, mais carrément survolée ici
- Le Colisée légèrement en dessous de mes espérances.

jeudi 19 juillet 2012

Test Accessoire : Le Nintendo 3DS Circle Pad Pro

Comme son titre l'indique, ce soir je vais vous parler d'un accessoire hautement controversé de la Nintendo 3DS (et qui le sera bien plus pour la version XL, mais là n'est pas le sujet) : le Stick supplémentaire. Il est sorti au début de l'année, mais comme j'attendais le Kingdom Hearts 3D pour me le prendre, je l'ai reçu cette semaine.


C'est un accessoire dispensable de façon générale, mais qui peut s'avérer très utile pour des jeux d'action en 3D qui nécessite le déplacement de la caméra, où même pour les futurs FPS de la console.
Pour faire simple, Metal Gear Solid 3D est une horreur à manier sans le Circle Pad Pro, mais avec, on redécouvre le jeu sur portable. L'effet est présent mais moindre sur Resident Evil Revelation, et pour Kid Icarus Uprising je ne sais pas, vu que je ne me suis toujours pas procuré le jeu (honte à moi, je sais, mais cette période de l'année était consacrée à la Vita pour ma part !)

Donc une fois sorti de la boîte, il est livré avec un manuel, une pile AAA et une dragonne semblable à celles que l'ont trouve sur une Wiimote.
Côté batterie, elle peut être affiché dans les options du jeu l'utilisant, c'est le cas de Kingdom Hearts 3D par exemple. Le pad ne pompe pas sur la console, mais sur la pile fournie avec. Pour l'insérer il vous faudra requérir à un tournevis standard, un peu bizarre mais pas si gênant que ça.
La 3DS se fixe grâce à des petits bouts en silicone visible sur la coque de l'accessoire, ainsi la console est protégée durant son insertion ou son retrait. (Même si il faut trouver le bon compromis pour ne pas la retirer trop brusquement).
L'accessoire communique grâce à l'infrarouge de la console, ce dernier devient donc inutilisable, mais permet un branchement très efficace sans aucune latence apparente.
Passons maintenant aux gros défauts de cet accessoire, avant de parler des qualités.
Tout d'abord, regardez cette photo :

Si vous avez une 3DS, vous comprendrez un problème assez évident : une fois le Circle Pad fixé, il est impossible de retirer le stylet de la console. Même si les jeux actuels proposent peu d'utilisation de l'écran tactile, c'est un peu dommage. Niveau transport, j'espère que vous avez de grandes poches pour tout promener, parce que sinon c'est très difficile, la console + le pad deviennent assez volumineux niveau largeur.
Ensuite, niveau ergonomie, je dirai qu'à l'instar de la manette Wii Pro, les touches L et R deviennent assez dur à franchir, en contrepartie des touches zL et zR qui sont quatre fois plus grosses et plus accessibles.
Autre petit défaut, les touches A, B, Y et X deviennent plus dur à atteindre, mais c'est une question d'habitude, actuellement je n'ai plus de problème sur Kingdom Hearts, même si il m'arrive de confondre la touche B et A à cause de la distance de mon pouce.


Passons maintenant aux qualités, alors tout d'abord j'ai été agréablement surpris de la prise en main, car grâce au Pad, la console portable devient beaucoup plus agréable à tenir, bien que plus lourde et plus grande. Il faut dire que le dossier est légèrement bossu sur les bords pour nous donner l'impression de tenir une manette de console de salon.
Ensuite, il faut dire que le Pad fait vraiment respirer sur certains gameplays, notamment celui de MGS3D, que ce jeu est devenu agréable maintenant ! Aucune latence ne se fait ressentir, c'est propre, et déplacer la caméra sur 3DS redevient un bonheur
Ensuite, la console ne devient pas si énorme que ça, en dépit de l'éloignement des touches principales, et de la touche Start également, la console reste moins longue qu'une PSVita !
Enfin, malgré ces petits défauts de conception, le Pad se révèle agréable, un bon achat, pour peu que vous ayez un des quatre jeux cités dans cet article (surtout MGS3D), et de grosses mains !

Donc en résumé :

Les Plushes :
  • Prise en main agréable
  • Un accessoire on ne peut plus intuitif
  • Des jeux deviennent enfin jouables !
Les Moinshes :
  • Et le Stylet ?
  • Certaines touches sont un peu loin pour les petites mains du coup.
  • Moins évident de transporter la 3DS du coup.
Terminons donc ce petit test par une petite galerie photo :




mercredi 18 juillet 2012

Touhou Vocals Collection : Top 10

Bonsoir à tous ! Hop, nouvelle entrée (oui plus de 2 semaines après, mais j'ai {encore} une excuse, donc c'est cool).

Ce soir je vais vous parler des reprises de Touhou, grossièrement ce sont des sons J-pop/J-rock d'un shooter japonais, qui est au passage pas mal difficile, mais faudrait que je m'y essaye un jour.
Enfin bref, il y a une muuutlitude de reprises disponibles sur YouTube, après en avoir écouté durant plus de 5 mois, je suis enfin capable de donner un top 10 des reprises qui m'ont le plus marquées.
Si vous me suivez sur Twitter (et vous devez jeune homme/femme, sinon à qui je vais raconter ma vie ? Hein ? Hein ?) je donne une fois par semaine un de ces sons, où sinon y'a mon historique YT pour vous donner une idée de mes écoutes (plus de 300 je crois).
Je tiens à préciser que cet article se focalise essentiellement sur les reprises, et non pas le jeu en lui même, vu qu'encore aujourd'hui je n'ai pas eu l'occasion de m'y essayer, même si ce n'est pas l'envie qui manque. Si vous voulez plus d'information sur les différents personnages : voici un très bon site qui répondra à toutes vos questions : -ICI- (en anglais, sinon ce serait trop facile !)

Allez, trêve de bla-bla, voici le top 10 des meilleures reprises de Touhou selon Piloustation (moi quoi) : 

Number 10 : Unlucky Morpheus - 木葉天狗


Pas de grosse qualité pour cette toute première reprise (ni de traduc' je maitrise pas les Kanjis), j'ai vraiment adoré le refrain (1:12) mais un peu moins le reste, à noter que le solo de guitare vers la fin, vers 4:45 est vraiment excellent, pour ma part j'ai adoré. Un bon son bien Rock comme je les aime ! 


Number 9 : Liz Triangle - Who Killed U.N Owen



Un son qui tranche avec mes habitudes musicales, il est assez glauque (comme l'image) mais super bien rythmé, un passage un peu mou je trouve vers les 2 minutes, mais le rythme reprends assez vite pour donner une superbe séquence vers les 4 minutes.

Number 8 : 反魂蝶 - Border of Life 

  
Ah celui-là il me semble déjà l'avoir montré ! Enfin bref, je suis pas sûr pour l'auteur (car les Kanjis semblent plus montrer le nom du titre que des artistes) mais on a droit à un joli mélange de Metal et avec une voix comme je les aime. Un des premiers thème qui m'a scotché sur place !

Number 7 : Whose Eye Is This Anyway? 


Désolé pour l'auteur de la reprise, j'ai eu du mal à le retrouver, p'têtre dans la description de la vidéo, mais j'ai peur de me tromper, à vous de voir ! 
Donc un bon son, un bon rythme et un bon refrain, quoi de plus ?  


Number 6 : Liz Triangle - RIA

 

Parmi les titres que je conserve sur mon Iphone, il y en a pas mal de ceux de Utsuho (ainsi que de Liz Triangle) celui-ci m'a marqué par son rythme et le refrain bien amené,  de toute façon qui peut résister au refrain de Nuclear Fusion

Number 5 : Unlucky Morpheus - The Tower of The Blood



Encore une fois, voilà un son bien rythmé, avec un passage instrumental de malade vers 2:10, j'en ai des frissons à chaque fois que je l'écoute. Vraiment très bon ! 

Number 4 : White Elephant - Release All

 

Que dire de plus ? Un refrain bien amené, des passages instrumentaux bien foutu. Bref, du vrai bon J-Rock. Ça manque un peu de variation au niveau des paroles, mais elle reste excellente ! 

Number 3 :  White Elephant - Zillion Border of Life

 
Allez, encore un Border of Life et un titre de White Elephant, mais j'ai bien aimé cette reprise, elle se retrouve plus haut car plus variée, puis un passage vers 1:45 vraiment tripant (j'ai plein de mots dans mon répertoire, t'as vuuuuu ? ), j'ai bien aimé le piano sur celle-ci, ça change des instruments habituels.

Number 2 : EastNewSound - A Flamless Dance


D'habitude j'aime pas ce genre de truc un peu Electro sur les bords , mais je dois dire que c'est un des sons les plus glauques et les plus fascinants que j'ai écouté, non mais t'as vu ce refrain vers les 2 minutes ? Le son qui se coupe légèrement comme si c'était en mauvaise qualité mais pour rendre l'atmosphère désagréable ? Personnellement ça me met mal à l'aise et c'est pour ça que j'aime cette reprise, après ça passe ou ça casse !

Number 1 : Foreground Eclipse - Vermillion Halo



Le voilà donc ! Le son qui m'a le plus fait vibrer ! Le truc que j'écoute presque à chaque soir sans jamais me lasser, le son qui mêle à la fois une jolie voix, un excellent rythme pour un refrain classieux, si le début ressemble à un Opening d'un anime, le reste est vraiment excellent. Truc bizarre sur cette chanson, la première fois que je l'avais écouté, elle ne m'avait pas marqué, ou alors sans plus, c'est en retombant dessus que j'en suis tombé amoureux, c'est étrange, mais j'espère que ça vous le fera à vous aussi. Sinon tant pis !
À noter que c'est l'une des rares chansons de ce groupe à ne pas avoir recours à un Screamer, personnellement j'aime pas trop ce genre de truc, ou alors à petite dose, mais les autres reprises de Foreground Eclipse valent le coup d’œil (et je vais rajouter une parenthèse toute pourrie : "ou l'oreille").

Et voilà qui termine notre petit tour de mes reprises préférées de Touhou, j'espère que la petite visite vous à plus ! Si vous préféré le Dubstep à ça, je vous aime pas (musicalement parlant) et si vous aimez pas le J-Rock mais des trucs plus occidentaux, je vous en voudrai pas ! À la prochaine !

dimanche 1 juillet 2012

Karaté Boy : C'est Karaté-cool les comics ?

Et oui, une fois n'est pas coutume, un petit avis sur une BD que je me suis procuré récemment et dont j'aimerai faire connaitre mon avis, il s'agit de Karaté Boy, disponible depuis le 21 juin, réalisé par Davy Mourier et Monsieur Pouple, et dessiné par Philippe Briones. Pour ceux qui ne connaissent pas les 2 premières personnes, il s'agit de deux humoristes bien connu par la population Geek/Web avec entre autre NerdZ et J'irai Loler sur vos tombes, mais aussi plus récemment avec le Golden Show, une émission proposant une avalanche de sketch.
 Et Karaté Boy, c'est quoi ? C'est une série, dont les deux personnes jouent les personnages principaux, qui raconte l'histoire de Karaté Boy, le dernier homme sur terre, qui cherche à ne plus être...Le dernier homme sur terre (ça se répète beaucoup, je sais). Étant disponible sur YouTube  à cette adresse, je vous laisse la découvrir.
Pour en parler, cette série était un hommage aux nanars des années 80, dont elle reprends les erreurs de cadrage, une perche-micro qui aime bien se faire voir, sans parler du jeu d'acteur et de la mise en scène !
Et la BD dans tout ça ? Elle parle de quoi ? Au départ je pensais être parti pour plusieurs page d'une aventure de Karaté Boy, mais il n'en est rien, et c'est pour ça qu'elle vaut le coup d’œil : la BD de Karaté Boy se compose d'une compilation de faux magazines, qui sembleraient être sorti en 1986-1987, avec tous les bons procédés des magazines de l'époque.
Étant né en 1992, je suis plus dans l'époque où c'étaient les magazines de jeux vidéos qui étaient les rois à l'époque (en réalité j'étais coincé les yeux rivés sur ma Game Boy et Pokémon version Rouge), mais avant les JV, y'avait les BD et comics américains, y'en a encore aujourd'hui, comme l’hebdomadaire le Journal de Mickey ou le mensuel Picsou Mag'. Je crois que Pif Gadget avait repris aussi.
Si ça ne vous dis rien, ces magazines nous proposaient, en outre des Bandes-Dessinés inédites, des jeux, des interactions avec les lecteurs, des conseils et divers articles, pour le reste, si vous êtes nés après 98 et donc avez grandi avec la télé câblé, demandez à vos parents, ils doivent surement pouvoir vous montrer un exemple (sauf si ils sont nés en 92, mais là ce serait un peu bizarre quand même).


Et donc me voilà plongé dans les aventures de Karaté Boy, protégeant une petite ville contre les assauts de Cybours et 5 autres de ses pires ennemis. Si les dessins sont jolis, ce n'est pas cette partie de l'ouvrage qui m'a le plus intéressé (alors qu'à la base je l'avais acheté pour ça), le point fort de Karaté Boy, c'est ce qu'il y a autour de la BD, on y retrouve un édito du rédacteur en chef du magazine, des strips sur Akichu le moineau et Kid Karaté Boy, des posters, des courriers des lecteurs, des devinettes des Twin Tigers avec la réponse de l'énigme à la fin du mag', des interviews de Erwan MacDonald et de Trevor Saint-John, les deux acteurs de la série; et c'est là que la magie opère. Non seulement l'humour prend un ton faussement naïf pour nous faire rire, mais c'est aussi l'occasion de replonger entièrement dans ce trip des années 80 qui consistait à se lancer dans un magazine.
Ceux qui sont nostalgique de cette époque risque de tomber sous le charme de cette BD, car si l'humour est tout bête, tout ce qui entoure cet ouvrage ne l'est pas !
On retrouve bien évidemment, comme pour la série avec ces erreurs de cadrage, la perche-micro et compagnie, des erreurs d'imprimeries classiques qui avaient sans doute dû frustrer beaucoup d'acheteurs à l'époque : on retrouve les bandes verticales qui décolorent une partie de la page, l'impression qui a merdouillé et qui rend la page "transparente" avec celle de derrière, la seconde impression qui a foiré et qui donne un effet flou qui fait mal aux yeux.
Si dans la série ces erreurs sont légions, ce n'est pas le cas de la BD, un grand merci aux auteurs d'avoir utilisé ce type d'erreurs avec parcimonie, car du coup on ne tombe pas dans de l'humour lourd.
J'avoue ne pas m'être attendu du tout à ça, mais c'était une très bonne surprise, la BD se découpe en 8 magazines, durant les 2 premiers on rentre dans le bain en souriant, les 3 suivants on commence à comprendre où vont nous amener les auteurs, et pour le reste j'ai beaucoup ris. Même si j'ai trouvé que la fin n'était pas à mettre dans toutes les mains et que ça manquait de fausses pubs, mais ça, j'espère que c'est prévu pour un prochain volume !

Pour le coup Karaté Boy ne devient pas une BD divertissante, avec de l'humour et une aventure comme tant d'autres, mais un ouvrage intéressant, plus intelligent qu'il n'y paraît et qui plaira sans doute à beaucoup de monde. Si vous aimez la série vous aimerez forcément la BD, si vous avez grandi dans la fin des années 80, Karaté Boy vous rendra nostalgique, et si vous voulez un peu de lecture pour cet été, je vous le conseille fortement !

Edit : c'est apparu pendant que je rédigeais mon article, mais le Golden Show n'est plus, malheureusement, je souhaite bien du courage aux 3 auteurs principaux de l'émission, en espérant qu'ils puissent bien vite retomber sur leurs pieds.